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  • Photo du rédacteurCindy

Oser croire en ses rêves...

Lundi 3 janvier 2022

Hé, hé, chère lectrice, cher lecteur ! Une fois n’est pas coutume, aujourd’hui, ce n’est pas à mon fidèle Journal que je m’adresse, mais à toi ! (Oui, oui, je sais que tu sais que c’est quasi la même chose !)

Alors, soyons honnêtes, on ne sait pas trop ce qu’il faut se souhaiter pour 2022, pas vrai… ?! « Bonne année ! » ? Mmmm… L’an passé, on était tous en mode « Bonne année ! Elle ne pourra qu’être meilleure que 2020 !! » Et puis finalement… « Bonne santé ! » ? Baaaah… Peut-être pas non plus… Du coup, je vais te souhaiter de vivre tous les moments de bonheur que tu peux trouver. Même dans les moments les plus difficiles ou les plus insignifiants. Il faut parfois ouvrir les yeux (et oui, c’est pas toujours évident…). Il suffit d’une parole, d’un geste, d’une attention. C’est l’idée que je cultive, depuis quelques années : profiter de chaque petit instant, quand c’est possible, mais aussi se donner le droit de s’écrouler quand la vie te lance des défis. Je vais aussi planter une petite phrase, dans un coin de ta tête. (Hé, hé.) Il y a quelques jours, je rédigeais, sur un groupe Facebook d’entrepreneurs que j’affectionne, un post intitulé « Oser croire en ses rêves », dans lequel je retrace mon parcours depuis que j’ai repris le chemin des projets, en 2017. Si tu me suis depuis un petit temps, tu sais que j’aime les projets. Tu sais aussi que j’ai un cerveau qui ne se met pas facilement en pause et qui ne me laisse (fout) parfois pas tranquille (la paix). (Naaaan, mais en vrai, je t’aime, petit cerveau… hem… on va essayer de pas le vexer, histoire qu’il me laisse dormir ce soir…) J’ai toujours des idées plein la tête qui surgissent de nulle part, de gauche, de derrière, d’au-dessus. Un peu fatigant, on n'va pas s'mentir ! (Purée !) Bref, je l’ai écrite, cette phrase, sur mon ordinateur : Oser croire en ses rêves. Pour l’avoir sous les yeux, dans les moments de doute. Attention, hein, il ne s’agit pas seulement de « croire en ses rêves », non, non. Ce détail est de la plus haute importance ! OSER y croire.

Je pense sincèrement que notre société ne nous encourage pas (et c’est bien dommage) à suivre des chemins de traverse (qui d’autre ici est fan d’Harry ?!). OK, je te l’accorde, les mentalités changent petit à petit (tu connais Pablo l’escargot… ?), mais on nous a longtemps présenté des schémas tout faits, des moules dans lesquels le bon petit citoyen devait entrer… De bonnes études, un bon boulot, un modèle familial carré (papa, maman, enfants), une voiture et un chien (bon, OK, à la limite, un chat. Un lapin ?). Je sais que je caricature un peu, mais pas des masses, en vrai. On ne voyait que rarement des messages du style : « C’est OK de se planter. » « C’est OK de sortir du moule. » Maintenant, la communication « officielle » (oui, les guillemets sont importants) est presque inversée. On ne voit plus que des publicités d’hommes qui font le ménage et donnent à manger à leur nourrisson, et ce sont des Wonder Women qui conduisent des bolides à toute allure. Je trouve ce revirement tellement caricatural. On clame haut et fort des phrases à la mode et entendues mille fois, du style : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends ! » Certes. Mais combien le pensent réellement ? Mais revenons à cette histoire de rêves. Perso, je crois que le chemin est encore long pour faire évoluer les mentalités. Encore trop peu de choses sont mises en place pour encourager celles et ceux qui veulent aller à la rencontre de leurs désirs les plus fous. Car oui, on peut devenir photographe, astronaute, présidente de la France (bah oui, reine des Belges, ça, ça ne sera plus possible), écrivaine (exemple totalement pris au hasard) ou que sais-je encore, si on se bat pour y arriver ET si des choses sont mises en place pour nous aider à y parvenir ! Aux États-Unis par exemple, c’est quelque chose qui était déjà largement répandu l’année où j’y ai vécu… en 1991 !!! On peut leur reprocher beaucoup de choses, aux Américains, mais sur ce coup-là, ils ont une sacrée longueur d’avance ! Les cours finissaient à 14 h 30 et laissaient la place à de nombreuses activités sportives et culturelles en tout genre qui étaient proposées. Clubs de sport, mais aussi club d’échec, d’Amnesty International, journal de l’école… De quoi développer l’esprit créatif de tous au sein même des établissements scolaires ! Franchement, chez nous… faut-il vraiment te faire un dessin, avec notre pauvre heure de gym et demi-heure de piscine (toutes les deux semaines) incluses dans le programme scolaire… ?

(Oui, oui, c'est moi ! Lolll ! T'as vu ce terrain de basket, au sein même de l'école ?!)

Oser croire en ses rêves. Je l’aime bien, cette phrase. Pas toi ? En 2017, lorsque je me relance dans mes projets, après un divorce compliqué et les quelques années en mode survie qui ont suivi, je ne reviens pas tout de suite vers l’écriture. Je ne sais pas pourquoi. Dans ma tête, écriture ne rime pas avec « gagner sa vie ». (Non, je sais, de fait, ça ne rime pas, contrairement à « Pablo l’escargot »…) J’entame d’autres projets, en parallèle à mon métier d’instit. Sur ce groupe d’entrepreneurs dont je te parlais, je vois souvent passer des copywriters, des rédacteurs. Et au début, je ne comprends pas : « Mais, il y a des gens qui payent d’autres personnes pour rédiger ou corriger un texte pour eux ? » Petit à petit, ça fait du chemin dans ma tête. Ça me titille. En 2018, au moment où je me rends compte que je n’en peux plus de l’enseignement, et que je vais vraiment devoir gagner ma vie autrement, je prends le temps de réfléchir à cette question universelle, que l’on pose à tous les enfants et qui passe pour banale alors qu’elle ne l’est pas. (C’est d’ailleurs dommage que l’on n’aide pas davantage les jeunes adultes à réellement pousser la réflexion avant de choisir leurs études.) « Qu’est-ce que tu aimerais faire, plus tard ? » Et la réponse dans ma tête est claire. Seulement, je l’ai toujours balayée d’un revers de la main et considérée comme une espèce de rêve utopique. Écrire. J’aime écrire. Je veux écrire des romans qui seront adaptés au cinéma. Voilà. Ça se résume en une phrase sujet-verbe-complément (OK, avec une subordonnée, mais quand même). Facile, non ? Pourtant, cela ne fait pas longtemps que j’ose l’écrire à voix haute, sans me cacher derrière un rire jaune du style : « Ha, ha, ha, t’imagines, ce serait quand même trop cool si mon roman était adapté au cinéma, hein ?! Ha, ha, ha ! (rire-grimace) » J’ose affirmer que ce n’est pas juste un passe-temps que j’entretiens depuis des années. C’est ce que je veux faire. Au moment où je me pose cette question essentielle, en 2018, j’ai déjà écrit beaucoup de choses, notamment un roman jeunesse qui dort dans un tiroir, alors que les quelques lecteurs qui l’ont lu l’adorent… (Un peu con quand même, non ?)


Je n’ai jamais été du genre à me jeter des fleurs, mais il y a une certitude que j’ai : j’écris plutôt bien. Et je décide de tenter ma chance. Je t’avais d’ailleurs raconté ce passage périlleux de ma vie dans une précédente chronique, tu t’en souviens peut-être ! Pour te résumer l’affaire : - En mai 2019, j’annonce à mon employeur que je me mets en pause-carrière pour la rentrée de septembre. - En août 2019, j’annonce sur les réseaux sociaux que je me lance en tant qu’indépendante dans le domaine de la rédaction et de la correction de textes. - En septembre 2019, je prends le temps de pleurer un bon coup : « Mais putaaaiiiin, mais qu’est-ce qui t’a priiiiiiiis ?!?!? » - Et puis, en octobre 2019, les premières missions tombent. Un mois plus tard, je gagne officiellement ma vie en tant qu’indépendante, en grande partie grâce à l’écriture. Putain. Je. Gagne. Ma. Vie. Grâce. À. L’écriture. Je comprends enfin ce que veut dire « être alignée » avec son activité professionnelle. C’est donc ça ! Eh bien, je peux te dire que ça décoiffe ! Mais le plus important à mes yeux, c’est qu’en parallèle aux missions que j’effectue pour mes clients, je parviens à dégager du temps pour développer mes projets d’écriture personnels, plus littéraires. Et celui qui me tient particulièrement à cœur, tu le sais, est mon roman. Je te racontais mon explosion de joie lorsque j’ai appris qu’Elina faisait partie des gagnants du concours de la plateforme Wattpad ! J’avais littéralement manqué de me casser la tronche parce que je dansais et courais en chaussettes dans mon salon !

C’est difficile à expliquer, mais petit à petit, je ressens cette excitation au fond de mes tripes de voir ce projet qui avance et qui se concrétise : un jury de professionnels a aimé mon roman, et l’a vraiment aimé, puisque je viens de débarquer sur la plateforme et que je n’ai donc aucune communauté qui me suit. Tu vois un peu l’bazar ? Je commence à oser y croire, à ce rêve d’adaptation sur grand ou petit écran. Bah oui, je commence. Qu’est-ce que tu crois ? On le connaît, le p’tit imposteur qui rôde dans notre tête, il ne dégage pas si facilement ! Il lui faut des preuves ! Des A + B ! Des CQFD et j’en passe ! Mais je sais que je suis sur le bon chemin, et rien que le fait d'avoir gagné ce concours est énorme, tout comme celui d'avoir concrétisé un autre de mes rêves : gagner ma vie grâce à l’écriture.

Alors, et toi ? Qu’est-ce que tu aimerais faire, plus tard ? Je pense qu’il n’est jamais trop tard pour se poser cette question. Il n’est jamais trop tard pour commencer à concrétiser l’un de ses rêves, quel qu’il soit. Ose croire en tes rêves. Ceux de reconversion pro, ceux de voyages, ceux de création ! De toutes tes forces. La route ne sera jamais droite, ou simple, ou courte (putain, c’est peu dire !). Mais si tes tripes te disent que c’est ça que tu veux faire, eh bien, fais-le, et avance. Un pas à la fois. Et ce début d’année est peut-être un bon moment pour te lancer, non ? Tu me raconteras ?? En tout cas, je te souhaite une année pleine de fous rires et de moments d’insouciance ! (On en a grand besoin !) À pluche ! C.



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