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Prendre un peu de recul pour y voir plus clair

Dernière mise à jour : 1 nov. 2020

Je suivais un webinar hier, sur le groupe LiveMentor, une communauté pour entrepreneurs.


Je reçois un premier message, d’un de mes potes de ce groupe d'entrepreneurs.


« Et ben, t’as l’air sérieuse ! »


Ah ? Oui, tu sais, je me concentre, je prends des notes ! Dix minutes plus tard, deuxième message, d’un autre pote du groupe. « T’es bien sérieuse, dis donc ! » Aie. Merde. C’est pas bon ça. Ça se voit à ce point-là ? Tu le sais peut-être, sur Zoom, les participants apparaissent à un format d’environ trois centimètres sur quatre. Alors, OK. J’étais concentrée, mais quand même. Si ça se voit, en format trois sur quatre, qu’est-ce que ça donne en taille réelle !?! (Non, non, pas besoin de répondre à cette question.)


Bon. Je ne suis pas dans une forme exceptionnelle depuis quelques mois. Y a des passes comme ça. Des moments où c’est juste trop. Où ton corps te dit que t’es bien gentille, mais qu’il va falloir réduire le rythme. Que t’as poussé le bouchon un peu trop loin. (Mais que fait Maurice ??)


Tu me connais. Je déborde d’énergie. Souvent positive. Communicative, même, m’a-t-on déjà dit. Bref. Je suis une pile. J’ai du mal à rester à ne rien faire. N’ai pas encore trouvé le bouton OFF. Peine à mettre au repos les quinze personnes qui font la fiesta dans ma tête (matin, midi et soir).


J’ai toujours adoré les projets. J’adore créer. Cette phase d’idée qui prend forme me passionne. J’en ai tenté plusieurs, des projets. Tous assez sympas. Pas vraiment liés entre eux. (Slasheuse, moi ?) Et pas toujours aboutis. Ce qui me frustre assez bien. (Oui, oui, je sais… Que veut dire « Un projet abouti » … ? That’s the big question, isn’t it… ?)


Voici un petit résumé, pour que tu puisses comprendre ce que j’entends par « pile ».


Je suis instit de formation. Très vite, je ressens le besoin de faire autre chose. J’entame des cours du soir en chocolaterie. Je veux ouvrir une chocolaterie artisanale aux US. Oh yeah baby ! Après tout, j’y ai vécu un an. Je sais que le « Belgian Chocolate » y cartonne. Je suis née aux Etats-Unis. J’ai un passeport américain. Aucun souci donc pour obtenir the green card. C’est le plan I-DE-AL. Et pourtant… Ça ne s’est jamais fait. Je n’y ai pas cru. Syndrome de l’imposteur dans toute sa splendeur. Je commence une petite activité ici, à Bruxelles. Je livre des biscuits et chocolats dans quelques restos. Les gens sont ravis. Oui. Mais je me lasse de confectionner des centaines de biscuits dans mon petit four ménager. Et puis je tombe enceinte. Je n’ai aucune connaissance entrepreneuriale à ce moment-là. Je laisse tomber le projet. (Il n’est pas encore certain, à l’heure actuelle, qu’il ne refera pas surface un jour.)


En parallèle à ce projet, j’aide mon mari à l'époque, avec son projet à lui. J’arrête de m’y impliquer à la naissance de mon fils. (Oui, oui, MON… no comment…)


Je donne également des cours de Spinning (pour ceux qui ne connaissent pas, il s'agit de cours collectifs sur des sortes de vélos en salle).


Et puis, quelque part au milieu de tout ça, à intervalles irréguliers, j’écris un roman jeunesse : Elina. Style Young Adult. Mon deuxième bébé. (Oui, oui, MON…) J’avoue que j’en suis fière. C’est le seul side project qui ait réellement abouti. Du moins, selon ma définition. Il m’aura fallu des années. J’ai tenu bon malgré les dizaines de refus de maisons d’édition.


A la naissance de mon fils, je mets en pause mes différentes activités complémentaires. Il faut dire que l’arrivée d’un premier enfant est un peu comme un tsunami émotionnel ! Mais quel bonheur…


Deux ans plus tard, les choses se gâtent. Quelques années difficiles m’attendent. Divorce compliqué. (Ne l’est-ce pas d’office ?) Ex-mari très compliqué. (Ne le sont-ils pas d’office ?) Il part vivre à l’étranger. Je me retrouve rapidement maman solo quasi à temps plein. (« Quasi », car il revient de temps en temps.) Bref. Je t’épargne les histoires moches et blessantes. Disons que je me retrouve en mode survie. Tu sais, le mode un-jour-à-la-fois. Une-heure-à-la-fois.


Mais voilà. Je suis une battante. Une guerrière, à mes heures perdues. Et petit à petit, du fond de mon gouffre, je remonte. Je finis par atteindre la surface. Et je me relève.

Tu t’en doutes. L’envie d’entreprendre revient rapidement. Et c’est comme ça que je lance mon projet « We’re Just 4 Girls ». Pour la petite histoire (on me pose souvent la question), on n’est pas quatre. Je suis seule. J’ai choisi un nom avant d’avoir concrétisé les bases ! Bah oui. Si seulement j’avais rencontré LiveMentor quelques mois plus tôt !!


Aujourd’hui, cela fait un an et demi que j’ai officiellement lancé ce projet. Je suis assez fière de tout le travail accompli et de l’évolution depuis le début. J’ai vraiment beaucoup bossé et avancé.


Mais depuis quelques mois, je me prends en pleine figure la fatigue accumulée au cours des six dernières années. Le fait d’être sortie du mode survie et de pouvoir relâcher la pression joue sans doute en partie. Le regain d’énergie que j’ai ressenti en relançant un projet m’a fait énormément de bien et m’a beaucoup aidée, mais j’en ai peut-être fait un peu trop. Ou trop vite !! (On en revient à la « pile » !) Je te rassure tout de suite, je ne suis pas en mode déprime ! Juste une grosse fatigue.

De plus, je sens qu’il manque quelque chose à mon projet. Et je ne parviens plus à voir ce que c’est.


Du coup, je me dis que c’est un bon moment pour m’autoriser une petite prise de distance par rapport à mon projet. Attention, je ne l’ai pas abandonné !! Ah, ça non ! Je ne veux pas perdre le fruit de tout mon travail ! Mais je fais le minimum vital. Je prends un peu de recul. Pour essayer d’y voir plus clair. Repartir sur de bonnes bases. Rebondir plus haut. Redéfinir les étapes à franchir pour l’amener au palier suivant. Au lieu de courir comme une poule sans tête. (Hem hem hem.) Transformer le skate en vélo à moteur ! Et puis en moto ! (De course ?)


Voilà.

Tu le sais, je suis une battante. Sois sans crainte, I’ll be back !!!


Un pas à la fois, comme je le dis toujours.


On sort les tutus roses et on va boire un verre ?







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